L’audit organisationnel est une méthode d’analyse dont la finalité est de passer à la loupe les forces et les faiblesses d’une structure. Autrement dit, il permet d’identifier ce qui peut être ajouté, retiré ou modifié dans l’optique d’alléger significativement la structure, de minimiser le temps de réaction ou encore d’améliorer la performance de l’entreprise en termes de productivité. Ce genre d’audit s’avère particulièrement indispensable lorsqu’une structure est confrontée à des dysfonctionnements l’obligeant à se restructurer profondément. Voici donc un panorama des étapes incontournables pour réaliser à bien un audit organisationnel.
Accomplir un état des lieux
Plus concrètement, l’audit organisationnel se fait en fonction des besoins ainsi que des exigences de l’entreprise. Cela étant dit, chaque démarche dudit auditeur se doit d’être mise en place avec la direction. Il est à noter qu’un auditeur est une personne extérieure à l’entreprise de manière à disposer d’un regard neutre et d’une vision panoramique sur l’intégralité de l’organisation. Ainsi, dans l’optique d’appréhender l’entreprise et de réaliser un audit organisationnel pouvant mener et aboutir à des préconisations réalisables, ce consultant doit préalablement réaliser un état des lieux social, économique, juridique, informatique, fiscal et managérial en termes de positionnement de la structure.
Cette première étape passe notamment par la prise de connaissance ainsi que l’analyse du contexte général par entretiens avec la direction ; analyse des fonctions administratives en rencontrant directement chaque intervenant principal ; appréciation des outils déjà mis en place par la structure ; la cartographie des processus afin de bénéficier d’une vue synthétique de l’organisation actuelle et l’identification et la mise en valeur des zones à risque.
Diagnostic de l’organisation
À l’issue de l’état des lieux, celui qui se charge de réaliser un audit organisationnel examine et diagnostique l’organisation actuelle, les compétences des équipes, la distribution des tâches, l’activité et charge de travail, l’adéquation entre le coût et la productivité et l’adéquation des moyens et des objectifs. Le but étant d’identifier l’origine des dysfonctionnements auxquels est confrontée l’entreprise. À noter que ces dysfonctionnements peuvent en effet être de tout ordre : négligence de la qualité, tâches à faible valeur ajoutée, gaspillages, non-respects des procédures, etc. Pour ce faire, ce consultant doit mettre en place des indicateurs de suivi lui permettant ainsi de mesurer efficacement la productivité de la structure par rapport aux objectifs qu’elle s’est fixés. Par la suite, il s’occupe de dresser un rapport dans lequel il met en exergue les atouts ainsi que les points d’amélioration, mais également les opportunités et les menaces afin d’améliorer le savoir-faire de l’équipe et de répondre aux enjeux stratégiques de l’entreprise.
Recommandations et mise en place d’un plan d’action
Après avoir évalué et diagnostiqué l’organisation ainsi que l’entreprise en question, l’auditeur peut enfin faire des préconisations et suggérer des pistes d’améliorations permettant de pallier les différentes failles organisationnelles. Ces préconisations peuvent bien sûr prendre plusieurs formes : des solutions permettant à l’entreprise d’optimiser le partage d’informations ; d’une revue des procédures et des processus ; d’une rectification radicale de l’organisation actuelle de l’entreprise, c’est-à-dire l’élaboration d’un nouvel organigramme plus performant et de nouvelles fiches de postes ; la mise en place d’une cartographie des risques ; la mise en place de formations à mener afin de répondre au mieux aux enjeux et d’atteindre les objets fixés…